Déconstruction du matériel réformé
Une vision écologique pour les ateliers de la SNCF !
L'UNSA-Ferroviaire fait des propositions
La déconstruction est un sujet majeur que l’UNSA-Ferroviaire porte depuis plusieurs années. L'UNSA fait des propositions afin d'édifier des centres de déconstruction incluant des process industriels générateurs d’emplois et de rentabilité. Notre premier projet s’est porté sur le site SNCF de Romilly, impacté par une restructuration majeure en termes d’emplois et d’activité. Aidée des universitaires de Troyes, de Nancy et de Bordeaux, l'UNSA a présenté un projet ambitieux à la SNCF,
à Monsieur VUILLEMIN, Maire de Romilly, à Monsieur BONNEFOI, Conseiller Départemental, à Monsieur MENUEL, Député,
à Monsieur ADNOT Sénateur et Président du Conseil Départemental, et confié le dossier complet à Monsieur VIDALIES Secrétaire d'État chargé des transports, fin février 2016.
Pour la SNCF, la déconstruction est perçue comme une contrainte, une obligation légale et surtout comme un carcanéconomique ! Les milliers de caisses qui rouillent sur les voies de garage faute d’être réutilisées ou vendues, devront être démantelées. Notre projet basé sur l’économie circulaire est une véritable réponse innovante, viable, et rentable à cette problématique. Toutefois, l’intérêt que semble porter la SNCF sur nos propositions, n’est toujours pas concrétisé sur le terrain. Côté élus locaux, nos propositions ont été bien reçues et suscitent encouragements de part et d'autres. Les enjeux économiques sont de taille et nécessitent un appui du Ministère de tutelle pour essayer de desserrer les freins de la SNCF. Monsieur VIDALIES, Secrétaire d'État, est maintenant porteur du dossier complet.
L'UNSA espère que la SNCF revoit sa copie et dimensionne le site de Romilly, comme d'autres, face aux véritables enjeux industriels, humains, écologiques, techniques et économiques d’aujourd’hui.
L’UNSA-Ferroviaire continue son offensive tout en osant inlassablement des actions innovantes, dans l’intérêt de l’emploi et de l’écologie, dans la droite ligne de la COP21.