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Les Tracts

Dématérialisation du BACK OFFICE (Acte 2)

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Quand la Direction met "à sac" les caisses !

Début octobre, la DRH Voyages et la Directrice Financière entamaient une série de rencontres avec les Organisations Syndicales représentatives afin de présenter le projet de réorganisation des caisses.
Après avoir mis en oeuvre un regroupement des BCC en 2016, conduisant à la suppression d’une centaine de postes, c’est au tour des agents des caisses de se voir « dématérialisés » pour des questions de coût. Le projet va débuter en 2018 et se poursuivre jusqu’en 2021. A ce terme, il n’y devrait plus y avoir de caisses sur le territoire et la quasi-totalité des postes aura été supprimée.
En préambule, la Directrice Financière a tenu à nous rappeler les différentes missions réalisées par les agents des 22 caisses ainsi que la structuration du réseau qui regroupe 174 agents.
Puis, en faisant le lien avec les évolutions internes et externes, la Direction a voulu nous démontrer l’inéluctabilité de sa décision.
Selon elle, le traitement des fonds est lié à l’activité de ventes « Voyageurs ». Or, en se basant sur une baisse constante du chiffre d’affaires de l’ordre de 7 % par an, la Direction estime qu’à l’horizon 2020, l’impact sur les effectifs des caisses serait de -70 emplois.

Parallèlement, l’Entreprise compte déployer de nouveaux lecteurs de chèques qui ne nécessiteront plus aucune opération en back office. L’impact sur les effectifs devrait être de -30 emplois.
La suppression de ces cent postes aurait des conséquences sur l’encadrement, de l’ordre de -16 emplois.
La Directrice nous explique qu’en externe, la Banque de France poursuit l’automatisation de ses propres caisses et que cette réorganisation aura des contraintes fortes sur le versement et la commande des fonds. De plus, les allers-retours des transporteurs entre nos points de vente, la caisse et la Banque de France, et vice-versa, représentent un coût de 3,9 millions d’euros par an.

Pour toutes les raisons évoquées, la Direction nous informe vouloir externaliser la totalité des prestations de retrait, de comptage et de livraison de fonds aux entreprises de transports de fonds et fermer toutes les caisses du réseau d’ici à 2021.
Seule une plaque regroupant une dizaine d’agents devrait subsister afin d’assurer les missions qui resteront en interne :

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  • traitement des anomalies relevées entre la reconnaissance des valeurs contenues dans les pochettes et les sommes saisies par les vendeurs,
  • contrôle des fonds de roulement,
  • expression des besoins de ravitaillement en monnaie auprès du transporteur.


L’UNSA-Ferroviaire dénonce cette politique de productivité et d’externalisation qui conduit à la suppression de 174 postes et à la disparition du réseau des caisses.
L’UNSA-Ferroviaire a alerté la Direction sur les conséquences de cette politique, notamment sur le fait qu’elle n’aura plus de contrôle sur l’administration de ses recettes.
L’UNSA-Ferroviaire s’interroge aussi sur la gestion des contestations qui pourraient survenir en cas de divergence entre les sommes reconnues par le transporteur et celles versées par le vendeur.
Enfin, pour l’UNSA-Ferroviaire, l’Entreprise s’appuie sur des projections à long terme afin de justifier ses réorganisations, alors que parallèlement elle communique sur de très bons résultats en 2017.

Pour L’UNSA-Ferroviaire, le véritable objectif est bien de supprimer le personnel du GPF. Ce dossier fera l’objet d’une présentation à la prochaine Commission Consultative Mobilités.
L’UNSA-Ferroviaire a, d’ores et déjà, demandé à l’Entreprise la communication de tous les éléments chiffrés.

Congés pour évènements familiaux

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L'UNSA-Ferroviaire  a agi pour la modification des droits liés aux congés familiaux avec solde, en application de la Loi "El Khomri"

Le 18 avril 2017, l’UNSA-Ferroviaire a interpellé la Direction de l’Entreprise sur l’application du droit sur les événements familiaux repris à l’article L .3142-1 du Code du Travail.
La loi "El Khomri" a porté de nouveaux droits en termes de congés familiaux et des améliorations sur certaines dispositions existantes (cf. info syndicale n°11).
De ce fait, l’UNSA-Ferroviaire revendiquait l’alignement du nombre de jours de congés supplémentaires avec solde ayant pour motif des événements de famille sur la base du droit commun.
C’est avec une certaine satisfaction que l’UNSA-Ferroviaire a constaté que l’Entreprise a modifié les droits liés aux congés familiaux avec solde. Cependant, nous constatons qu’une fois de plus, la Direction a agi de façon unilatérale et sans concertation préalable avec l’UNSA-Ferroviaire.
Le rectificatif au référentiel RH 00143 du 28 septembre 2017 est applicable dès réception.
Ci-dessous la situation antérieure et les nouvelles dispositions.

Toutefois, l’UNSA émet des réserves sur cette application restrictive. En effet, la loi est applicable depuis le 1er janvier 2017 et l’UNSA-Ferroviaire se pose la question de la rétroactivité de ces droits nouveaux pour les agents qui auraient pu en bénéficier depuis le début de l’année 2017.

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Refonte de la formation initiale ASCT

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Attaque du métier unique ASCT :

vers une formation initiale à deux vitesses !

La Direction nous a présenté son projet de refonte de la formation initiale ayant pour but :
-- d’adapter la formation initiale et le dispositif d’évaluation pour que les agents se sentent plus à l’aise dans l’exercice de leur métier,
-- de dispenser la bonne formation au bon moment avec la bonne pédagogie,
-- de faire évoluer le Dispositif d’évaluation (l’Examen unique sera maintenu, la part des contrôles continus sera augmentée et les stages terrain seront pris en compte).
Pour l’UNSA-Ferroviaire, la formation initiale doit permettre au stagiaire de se sentir à l’aise dans l’exercice de son futur métier de Chef de Bord, la refonte de la formation doit aller dans ce sens.
Mais nous comprenons rapidement que c’est loin d’être le cas :
-- L’agent serait formé en fonction de l’activité et de son premier emploi.
-- La partie sécurité (relative à la VO 250) ne serait plus dispensée dans le socle commun, mais dans les modules complémentaires en fonction du premier emploi. Ainsi le stagiaire dont le premier emploi serait sur TRANSILIEN ou en EAS (Équipement Agent Seul) sur les TER, n’aurait pas l’ECP (Évaluation des Compétences Professionnelles), et donc ne serait pas « veillé sécurité ».

Pour l’UNSA-Ferroviaire, cette formation voulue par les activités serait en totale incohérence avec la réalité :
-- même si la politique de la Direction est de créer des établissements par Activités, des établissements multi-Activités existent encore ;
-- avoir une connaissance multi-activités est nécessaire pour une bonne relation client. Les « nouveaux » Chef de Bord ne pourront répondre aux voyageurs s’ils n’ont pas d’informations sur les trains, l’environnement ou sur d’autres Activités, voire même répondre à une simple question tarifaire d’autres activités ;
-- assurer que l’agent qui souhaite une mutation recevrait la formation sécurité, c’est oublier que cela dépend des places disponibles à l’UDS. Par ailleurs, il faudra régler la question du financement du module complémentaire, car sinon le choix de l’établissement prenant ira vers un agent ayant déjà l’ECP.

Par ailleurs, cette nouvelle formation aura un impact sur :

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  • les « parcours Pro ASCT » ; il sera plus difficile pour un agent d’être muté d’une activité à une autre s’il n’a pas tous les prérequis ;
  • la permutation d’agents entre établissement qui sera compliquée puisqu‘elle devra se faire entre agents ayant reçu la même formation.


Pour l’UNSA-Ferroviaire, il n’est pas acceptable d’avoir deux catégories d’ASCT, à savoir un ASCT « 4S » et un ASCT « 3S ». L’UNSA-Ferroviaire a toujours prôné le métier unique. Les missions du métier de Chef de Bord sont et doivent rester les « 4S » (Sécurité, Sûreté, Service et Sauvegarde des recettes).
Vouloir faire des gains de productivité via une formation initiale « à la carte » serait une erreur, tant pour les personnels que pour les clients.
L’UNSA-Ferroviaire est contre le projet de suppression du module sécurité dans le socle commun de la formation initiale.

Le métier d'ASCT doit rester un métier unique !

Forfait -jours & Agences Groupes

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L'UNSA-Ferroviaire obtient l'équité de traitement pour les chargés-es de clientèle

RAPPEL DES FAITS :
Les chargés-es de clientèle des Agences Groupes et DEA (Direction des Entreprises et Agences de Voyages) relevaient du régime B 10, titre III, c’est-à-dire non soumis à tableau de service. La Direction avait décidé d’exclure une partie de ces personnels du dispositif (notamment les agents à la qualification E), alors que leur métier est assimilable à celui des VRP.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, cette décision était incompréhensible.
L’UNSA-Ferroviaire était intervenue lors des commissions de suivi du Forfait-Jours des 7 juillet et 26 aout ainsi que lors de la DCI « Forfait-Jours » du 1er septembre pour que l’ensemble de ces commerciaux soit éligible au Forfait-Jours.
Au vu des arguments présentés par la délégation UNSA-Ferroviaire, la DRH Ferroviaire reconnaissait que cette population devrait relever du Forfait-Jours.

Le 13 octobre, lors d’une rencontre avec la Direction, la DRH Mobilités nous a confirmé que, suite à la demande de l’UNSA-Ferroviaire, tous les chargés de clientèle des DEA et Agences Groupes sont désormais éligibles au Forfait jours.
Pour officialiser cette information, la Direction Mobilités attend les éléments de la DRH du ferroviaire (à savoir les différents comptes rendus des réunions et DCI), mais a déjà intégré ce nouveau paramètre.
L’UNSA-Ferroviaire défend les droits et intérêts de tous les salarié-e-s.

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Le Mag 807

807

Feux-Verts

feux verts53

CCGPF 13/12/2017

cce 0517

EVS 2018

evs2018