Un irritant supplémentaire pour les personnels ?
Suite à l’expérimentation des portes d’embarquement, la Direction a décidé de généraliser le déploiement à 14 gares. L’UNSA-Ferroviaire entend que les portes d’embarquement améliorent la sûreté et la lutte antifraude. Elles semblent bien acceptées par les clients, qui en identifient clairement la finalité, sous réserve de ne pas trop perturber leur processus d’accès au train.
Néanmoins, pour l’UNSA-Ferroviaire, ce dossier a des conséquences qui doivent être traitées au niveau national, puisqu'il impacte les métiers, les effectifs et les conditions de travail des Chefs de Bord et des agents d'Escale, sans oublier la rémunération !
Deux Tables Rondes nationales ont déjà eu lieu, mais les propositions de cadrage national sont très insuffisantes. La Direction pose comme préalable à la mise en place des portes d’embarquement :
-- Rappeler que le dispositif est légal, on a le droit d’interdire l’accès aux quais aux personnes non munies de billets,
-- Cette légalité du dispositif sera inscrite dans les conditions générales de vente,
-- Toutes les installations font l’objet d’une étude de flux envoyée à l’IGSI (Inspection Générale de la Sécurité Incendie) puis à la préfecture pour avis. Une visite terrain est ensuite réalisée, afin de donner un avis définitif sur l’autorisation ou pas d’utiliser le dispositif,
-- Obligation de réalisation d’un diagnostic local sûreté réalisé par DSE (Délégué Sûreté Etablissement) accompagné par le référent métier escale.
Ce diagnostic repose aussi sur l’analyse des trains et des spécificités des gares. Une formation juridique placement pour les personnels qui ne sont pas habitués à la pratique des Accueils Embarquements, pour les autres une simple information.
Pour le reste, c’est à l’appréciation des axes et établissements. Ce qui signifie :