Spécial Forfait -jours
L’UNSA-Ferroviaire : l’autonomie revendiquée
Nous avons tous entendu le message de notre Direction RH nationale « le Forfait-Jours, c’est comme le Titre 3 ».
Mais cette allégation ne peut être approuvée que par des novices, et encore. Voilà une première preuve, extrêmement simple à comprendre : pourquoi, si « c’est pareil » l’Entreprise ferait-elle signer à chaque salarié concerné un avenant à son contrat de travail ?
Cette affirmation ubuesque nous est sans cesse répétée, telle la méthode « Assimil » qui prônait un apprentissage par la répétition. Mais la pensée unique n’est pas dans les gènes de l’UNSA-Ferroviaire. Le Forfait-Jours tel que nous l’avions revendiqué devait (comme l’accord QVT lui aussi avorté en son temps) apporter des changements dans lesmentalités et les organisations, tout en assurant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. A ce stade, nous n’en sommes vraiment pas là.
Les premières tables rondes se sont tenues au mois de mai. Dès la rentrée de septembre, nous avions compris que notre vision était peut-être partagée sur le fond, mais pas du tout sur la forme. L’écueil important était la reconnaissance financière de l’autonomie qui, au début des négociations, se situait à 0,9% : somme dérisoire ne correspondant nullement à une véritable ambition de la SNCF de reconnaître l’autonomie de son encadrement.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, la méthode de négociation fut simple : réunir un groupe de travail issu de nos Unions Régionales et UAD, construire un cahier revendicatif constitué de 42 revendications incontournables et colonne vertébrale du futur accord, mais aussi réécrire l’accord d’Entreprise. Pour la réécriture de cet accord, l’UNSAFerroviaire s’est appuyée sur les études DAR et SECAFI et sur des idées simplement évidentes :