L’UNSA Ferroviaire priorise le débat !
Cher(e)s collègues,
A quelques semaines de l’échéance importante pour le choix du nouveau chef d’état de la France, la campagne électorale atypique s’embourbe dans les affaires juridico-politiques et écarte le débat des enjeux des citoyens. A l’heure où les préoccupations liées à l’emploi, la santé, la formation, la fiscalité, la sureté etc… sont des interrogations réelles et pragmatiques pour les français, le débat politique conditionnant les cinq prochaines années a tendance à se limiter à la personnalité des candidats et se focalise sur l’intégrité douteuse de certains, suite à des révélations mises à jour par les médias.
Après les scrutins surprenants en Grande Bretagne ou aux USA, autant sur le fond que la forme, l’UNSA, tout en restant apolitique, considère que la France mérite bien mieux que cela !
Dans un contexte d’évolution des habitudes de déplacement, l’émergence du digital et d’une généralisation de l’ouverture du transport ferroviaire qui se précise, le monde de la mobilité subit une mutation importante. Par courrier du 15 mars 2017, l’UNSA Ferroviaire interroge les candidats sur la place du ferroviaire dans la politique d’aménagement du territoire :
- De quels services publics ferroviaires avons-nous besoin ?
- Comment remettre à niveau et comment financer le réseau ferroviaire ?
- Quelle SNCF, quels salariés du ferroviaire au service de la France et des Français ?
Des premières réponses ont été apportées lors du débat organisé par TDIE le 22 mars, pour l’UNSA, les engagements et promesses de campagnes doivent se traduire par du concret afin d’assurer un service de qualité accessible à tous.
Dans le souci d’amélioration de la qualité de vie au travail et de sécurisation de la charge de travail, l’UNSA a signé l’accord Forfait en Jours. Les dernières heures de négociations sur cet accord ont permis de clarifier de nombreux points dont notamment :
- l’engagement des salariés,
- le cadrage précis de la charge de travail,
- le formulaire d’entretien individuel,
- le droit à la déconnexion.
L’éclairage apporté par la Direction sur ces points importants, car utiles pour chaque situation individuelle, permet de garantir l’unicité de traitement pour tous les salariés éligibles au Forfait en Jours et ce, quel que soit l’EPIC d’appartenance.
Le contenu de l’accord a été amélioré au fil des étapes et la position de l’UNSA de ne pas hâter une signature était légitime au vu des interrogations, méconnaissances, incompréhensions des agents rencontrés sur le terrain.
L’agenda social 2017 nous donnera encore d’autres espaces de négociations, mais sans conteste, la loi sur l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence pourrait dès la rentrée susciter une attention particulière. Alors que certains souhaitent ignorer le sujet, la question des conditions de transfert des personnels d’une entreprise à statut vers une entreprise de droit commun prendra rapidement un caractère d’urgence.
L’engagement responsable de l’UNSA-Ferroviaire se poursuivra sur ces dossiers en faveur des salariés !