Cher(e)s collègues,
L’agenda social 2018 est particulièrement chargé ! En effet, l’actualité ferroviaire et les évolutions liées à la réforme du dialogue social consécutive à la mise en œuvre des ordonnances MACRON vont transformer fondamentalement les repères de fonctionnement du GPF, voire plus globalement, du secteur ferroviaire.
Une série de sept tables rondes est d’ores et déjà en cours dans le but de négocier les nouveaux contours du dialogue social dans le GPF. Ce dernier sera la première grande entreprise soumise à la mise en œuvre du Comité Social Economique (CSE). Sans aucun doute cette mise en pratique servira d’exemple, et sera observée de près, autant par les Ministères, que par les acteurs du dialogue social dans les entreprises. La pratique du dialogue social tel que nous le connaissons depuis 1982 (CE, DP, CHSCT) va être concentrée dans une seule instance : le COMITE SOCIAL ECONOMIQUE. Les négociations en cours devront définir les nouveaux périmètres géographiques intégrant la fusion de régions administratives, les Commissions Santé Sécurité et Conditions de Travail et toutes les commissions afférentes au fonctionnement de la structure. Un contre-projet d’accord CSE est porté en intersyndicale afin de préserver un dialogue de proximité. Ce chantier structurant conditionnera la représentation des personnels dans les différents niveaux hiérarchiques de l’Entreprise.
Le rapport DURON sur le financement des infrastructures s’oriente vers des recherches de financements supplémentaires pour la remise à niveau, notamment, du réseau traditionnel. Le projet de vignette pour les poids lourd refait surface pour trouver les recettes supplémentaires. Cette démarche, soutenue par l’UNSA dès 2014, nous semble vertueuse. La balle est désormais dans le camp des pouvoirs publics.
La parution imminente du rapport SPINETTA sur la généralisation de l’ouverture à la concurrence du ferroviaire, avec l’aspect particulier des transferts de personnel, marquera ce printemps 2018. Il sera scruté avec le plus grand intérêt. Ce texte devrait conditionner le projet de loi sur la mobilité fixant les conditions sociales afférentes au changement d’opérateur des marchés soumis à appel d’offres.
Pour l’UNSA, il est indispensable de construire des équilibres laissant la place à l’expression du salarié permettant de préserver les intérêts de l’ensemble du corps social de la branche. Fidèle à sa politique contractuelle, l’UNSA-Ferroviaire saura peser de son poids de premier syndicat progressiste du GPF SNCF et de la Branche Ferroviaire