Une loi nous rassemble
De nouveaux accords nous uniront
L'UNSA-Ferroviaire deande l'ouverture rapide de négociations sur l'évoluton des métiers de l'escale
Si chaque société a ses pauvres, ses exclus, il en est de même dans notre entreprise où les agents d’Escale peuvent se sentir, à juste titre, les oubliés du système. En effet, nulle part ailleurs dans la filière Commerciale Voyageurs, les contraintes métiers sont aussi peu compensées, alors que les missions ne cessent d’évoluer et que d’autres sont créées (prise en charge des PMR, ou des groupes, accueil embarquement, etc..).
La rémunération complémentaire est impactée par l’absence d’une réelle démarche d’animation motivante.
L’Escale est également la seule entité commerciale à ne pas être dotée d’outils performants pour la réalisation des missions. La distribution récente de Smartphones pour améliorer la qualité de l’information client reste encore marginale et n’est pas étendue aux agents de SNCF Proximités. De même, les outils pour la réalisation des accueils embarquement ne sont toujours pas déployés sur les Escales.
La formation commerciale initiale est très limitée alors que les agents sont régulièrement sollicités par des clients. Les formations sur les nouveaux outils tels que SOCA (suivi des prises en charge PSH) ou OBOTO (suivi et mise en réseau des Objets Trouvés), restent trop superficielles.
La dégradation des conditions de travail, la gestion des situations perturbées et de la relation client font peser de très fortes contraintes sur les personnels des escales.
Pourtant les agents d’Escale ont un rôle essentiel, notamment avec l’arrivée de la concurrence et l’obligation d’équité, imposée par l’Europe.
L’UNSA-Ferroviaire revendique :
1969 59,26 % 1969 20,11 %
1989 44,18 % 1989 28,23 %
2014 35,60 % 2014 14,70 %
1969 6,51 %