Pour l'UNSA-Ferroviaire, la coupe est pleine !
Nouvelle année, nouveaux voeux, mais quoi de neuf dans notre environnement quotidien ?
Après les feux d’artifices, le 1er janvier de chaque année apporte toujours des évolutions qui impactent parfois durement le pouvoir d’achat des citoyens. Et pour 2018, l’exercice est plutôt réussi. Jugez-en plutôt !
Pour les cheminot(e)s au cadre permanent, impact direct sur la rémunération à la suite de l’augmentation de 0,27 points de la cotisation salariale retraite : le taux évolue de 8,52 % à 8,79 %.
L’effet de la hausse de la CSG n’apporte, contrairement aux salariés du privé, aucun coup de fouet pour le pouvoir d’achat des cheminots actifs, autant pour les contractuels que pour les agents affiliés au régime spécial.
Les retraités encaissent brutalement cette hausse de la CSG et ristournent de ce fait, notamment pour ceux dont le taux maximal passe de 6,6 % à 8,3 %, une part non négligeable de leur pension de retraite.
Il n’y aura pas d’augmentation des pensions de retraite en 2018 : ce sera une année blanche.
L’âge d’ouverture des droits à la retraite progresse de 4 mois pour les cheminot(e)s actifs :
-- Pour les sédentaires à 55 ans et 8 mois pour la génération 1963.
-- Pour les agents de conduite* à 50 ans et 8 mois pour la génération 1968.
Les majorations salariales pour prolongation d’activité ainsi que celles des ex-apprentis sont adossées aux paramètres de l’âge d’ouverture des droits à la retraite : elles sont décalées de 4 mois.
Se trame également, dans les coulisses de l’Entreprise, la mise en place de la journée de carence !
Enfin, les cheminot(e)s comme les autres citoyens sont impacté(e)s par de nombreuses évolutions :