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L’UNSA-Ferroviaire, reçue par la Direction Transilien dans le cadre d’une nouvelle DCI sur le projet d’assermentation et agrémentation des agents sédentaires, réaffirme son opposition à la mise en place de ce projet qui génère :
• Du danger pour les agents.
• Des dérives.
• Des impacts sur les Groupes de Contrôle Île-de-France (GCIF).
La LAF n’est pas le coeur de métier de l’agent commercial gare comme le stipule la VO00728, mais qu’importe, l’activité Transilien s’affranchit des textes en vigueur. La Direction tente de nous rassurer sur un cadrage national « clair » :
• Garantie sur l’existence des GCIF à horizon de 10 ans.
• Projet sous la forme du volontariat.
• Mise en place dans les gares moyennes ou « importantes ».
• Pas de contrôle si l’agent est seul.
• Pas de contrôle en dehors des créneaux fixés.
• Pas de contrôle sans appui sûreté.
• La formation pourra évoluer en fonction du ressenti des agents.
• Environ deux opérations LAF par mois.
• Perception des 10% sur les encaissements immédiats.
Toutefois, les différentes directions de lignes gardent une large marge de manoeuvres.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, il ne s’agit pas d’un cadrage mais d’un projet à géométrie variable.
Ce dossier n’apportera aucune plus-value à la LAF. Au contraire, il risque de mettre les agents en situation de danger, sans oublier les éventuelles dérives qui ont déjà commencé.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, un système de contrôle en inter-métiers est tout à fait envisageable. Une politique de LAF qualitative ne passe pas par l’assermentation des agents sédentaires.