Et si on arrêtait de se mentir ?
Ne rien signer !
Dans l’état et compte tenu des manquements du référentiel-cadre imposé unilatéralement par l’Entreprise, l’UNSA-Ferroviaire préconise de ne RIEN SIGNER concernant le Forfait-Jours. Nous rappelons que l’Entreprise n’a, à ce jour, rien prévu et rien communiqué concernant les mesures à prendre par les DET et les RRH qui auront à faire signer les conventions de Forfait-Jours. Aucun document n’a été envoyé aux établissements permettant de garantir aux agents une signature officielle.
Trop facile !
L’Entreprise, toujours prête à trouver des solutions pour ne pas être mise en cause, renvoie la responsabilité aux Organisations Syndicales. L’idée est bien de se dédouaner de l’échec de cette négociation en accusant notamment l’UNSA-Ferroviaire d’avoir eu des revendications disproportionnées sur le sujet du Forfait-Jours.
- Disproportionné de demander un traitement équitable pour tous ?
- Disproportionné de demander une prime décente pour des personnels impliqués dans leurs
missions quotidiennes ? - Disproportionné de demander une mesure de la charge de travail comme l’indique le code
du travail ? - Disproportionné de demander qu’un cadrage auprès des DET soit réalisé et que leur soient fournis les documents nécessaires à la mise en oeuvre du Forfait-Jours ?
- Disproportionné de demander qu’aucun des acquis, notamment le nombre de congés pour certains, ne soit remis en cause ?
- Disproportionné de demander un suivi médical ?
- Disproportionné de demander la garantie que le Forfait-Jours ne fasse pas perdre du salaire au signataire ?
L’UNSA-Ferroviaire considère ses demandes légitimes et appelle l’Entreprise à prendre ses responsabilités et à assumer les conséquences de ses actes.