L'UNSA-Ferroviaire demande d'entamer enfin de réelles négociations !
ACTE III
Préavis de grève du 7 avril 2018 à 20H au mardi 10 avril 2018 à 7H55
Le mouvement de grève des 3 et 4 avril 2018 a fortement mobilisé avec des pourcentages de grévistes significatifs impactant sévèrement le plan de transport SNCF. Notons que la Direction a volontairement minoré les chiffres, ne prenant pas en compte les nombreux agents qui ont fait 59 minutes de grève !
La provocation est donc le maître-mot de nos adversaires, avec comme exemples :
-- L’attitude provocatrice de certains politiques et membres du gouvernement lors de prises de parole dans les médias, déclarant qu’ils ne "céderont pas à la pression" en laissant croire que les Cheminots du GPF SNCF sont réfractaires au changement ou qu’ils souhaitent uniquement sauver leur Statut !
-- L'annonce que les cheminots n’ont pas compris la réforme, et que, pourtant, d’après la Ministre, les éléments avancés vendredi par le ministère sont de nature à les rassurer sur l’avenir !
Mais qui n’a vraiment rien compris ?
Où est réellement la place de la négociation ? La Ministre des transports affirme continuer le dialogue, la concertation, l’écoute. Mais Concertation et Négociation sont deux choses bien différentes.
Les avancées proposées ne sont en aucun cas des garanties pour les salariés. Elles ne restent qu’un écran de fumée destiné à manipuler l’opinion publique, de plus en plus favorable à notre combat.
Vouloir transformer les ÉPIC SNCF Réseau et Mobilités en sociétés nationales à capitaux publics, aura des conséquences graves. Cela signifiera la fin progressive du service public et des investissements couteux d’aménagement du territoire. C’est en totale contradiction avec un service public de qualité.
Par ailleurs, cette réforme n’aborde pas la problématique de la dette : comment sauver le ferroviaire avec un État qui ne prend pas ses responsabilités ?