Toutes les Organisations syndicales quittent la séance !
La réunion plénière de la Commission du Fonds d’Action Sanitaire et Sociale (CO-FASS) du 06 juillet, a connu un incident qui ne s’était pas produit depuis bien longtemps dans cette instance, puisque toutes les Organisations Syndicales ont quitté la séance avant la fin des débats.
Cette CO-FASS portait sur la traditionnelle présentation estivale des résultats financiers définitifs de A-1, ainsi que sur la reprévision budgétaire de l’exercice en cours, mais également sur deux autres dossiers que la Direction avait inscrits à l’Ordre du Jour, pour une mise en oeuvre au 1er octobre :
-- L’externalisation de la gestion de la prestation IGAM (Indemnité de Garde par Assistante Maternelle) servie aux parents cheminots ;
-- L’évolution du Centre d’Action Sociale de VENAREY LES LAUMES en antenne du Centre d’Action Sociale de Dijon.
Sur le fond :
La Direction justifiait l’externalisation de la gestion de l’IGAM, actuellement assurée par nos collègues de l’Espace Prim’Enfance Île-de-France, par la difficulté de répondre en temps et en heure aux besoins et aux demandes des parents cheminots : rien d’étonnant à cela, quand on sait que les effectifs du service gestionnaire ont été réduits d’année en année à peau de chagrin, les départs non remplacés, et qu’aujourd’hui, pour assurer ce travail d’experts, la Direction est contrainte de faire appel à des intérimaires et des collègues en mission provisoire en provenance de l’EIM !
Ce dossier est une parfaite illustration de l’objectif du Directeur d’OPTIM’SERVICES de vider de leurs forces vives et de leurs compétences les entités au service des cheminots, ce que dénonce l’UNSA-Ferroviaire !
Concernant cette fois l’évolution du Centre d’Action Sociale de VENAREY LES LAUMES en antenne du Centre d’Action Sociale de Dijon, le dossier pouvait se discuter.
Au demeurant, la Direction envoyait là un curieux message paradoxal, alors même qu’un G.T. spécifique de la CO-FASS programmé le 12 octobre prochain, marquera - enfin ! - le lancement du travail de concertation sur l’implantation et le maillage national des Centres d’Action Sociale, demandé depuis plusieurs années par l’UNSA-Ferroviaire, qui réclame également un moratoire sur les effectifs qui ne cessent de s’étioler, les travailleurs sociaux peinant à répondre à la demande.
Sur la forme :