Imposons dans l'unité syndicale d'autres choix
et
renforçons le poids des négociateurs !
Préavis de grève du lundi 2 avril 19H00 au jeudi 5 avril 08H00
Préavis de grève du lundi 2 avril 19H00 au jeudi 5 avril 08H00
Au sortir de manifestations unitaires à Paris et en province le 22 mars avec plus de 25 000 cheminot( e)sdans les rues et près de 38 % de grévistes sur le GPF, l'UNSA-Ferroviaire reçoit un satisfecit pour son travail,tant en retour des salariés qu'en nombre d'adhésions syndicales spontanées, à un niveau jamais égalé.
Nos milliers de badges "SNCF, Sauvons Notre Coeur Ferro viaire" ont été écoulés en moins d'une heure, uneréimpression est en cours pour faire face à la demande.
Il apparait important à présent de faire le point sur les "concertations" en cours et les sujets majeursdéfendus par l'UNSA-Ferroviaire.
Plusieurs "concertations" à différents niveaux de décision (Ministère, Assemblée Nationale, Sénat, SNCF, Branche) sont actuellement engagées par l'UNSA-Ferroviaire. La pression des cheminotes et des cheminots montre que la vraie négociation, partie intégrante de l'ADN UNSA, doit enfin voir le jour et être appliquée par les différents décideurs, sur les principaux sujets toujours en cours et suivis par l'UNSA-Ferroviaire :
Les trois Organisations Syndicales représentatives du GPF vous ont déposé une Demande de Concertation Immédiate en date du 1er Mars 2018. Nous avons été reçus en réunion de conciliation le 02 Mars lors de laquelle vous n’avez apporté aucune réponse concrète à nos revendications.
Depuis cette réunion, la direction de la SNCF a remis à la ministre des transports son « programme de travail pour l’élaboration d’un projet stratégique ». Celui-ci ne fait que confirmer la stratégie de déstructuration de l’entreprise publique SNCF mise en oeuvre ces dernières années et montre que la direction se comporte en VRP multicarte de la stratégie ultralibérale du gouvernement qui vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique.
Ce « pacte d’entreprise » conduira à individualiser les organisations du travail, la rémunération et les conditions sociales en fonction des exigences du marché. De plus, comme le gouvernement, vous annoncez un processus de concertation alors que la situation et les enjeux demandent de véritables négociations.
La réforme envisagée par le gouvernement n’apporte aucune solution pour régler la problématique du financement du réseau et du système ferroviaire. Nous notons également qu’elle ouvre les portes à la privatisation et qu’aucun objectif de développement des trafics ou de la part modale est annoncé afin de répondre aux enjeux de transport et d’écologie.
D’autre part, l’ouverture à la concurrence accentuera la politique du tout routier et la remise en cause des conditions sociales des cheminot-e-s par l’arrêt du recrutement au statut, ce qui ne règlera pas le sujet de la dette, ni celui des dysfonctionnements.
Les Organisations Syndicales CGT – UNSA – CFDT ne sont pas favorables au statu quo car la situation actuelle n’est pas satisfaisante tant du point de vue de la réponse aux besoins de transport que des conditions de vie et de travail des cheminots.
Elles exigent du gouvernement des négociations, et au-delà de la concertation, afin de faire valoir leurs propositions pour le développement du service public ferroviaire.
Elles refusent des concertations d’entreprise sur les éléments structurants du service public qui sont de la responsabilité de l’Etat. C’est donc avec le Gouvernement que ces discussions doivent être menées.
Elles réitèrent leur exigence d’avoir de la part de la direction de véritables négociation ssur les sujets suivants :
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Conférence de presse du 11 Avril 2018