Avant-projet de décret relatif au régime de la durée du travail du personnel des entreprises du secteur du transport ferroviaire
L'UNSA-Ferroviaire vient de prendre connaissance de la version 2 du décret-socle, dite "stabilisée". Une première lecture montre quelques évolutions à la marge. Ces évolutions ne répondent cependant toujours en rien, face aux aspirations sociales et de nécessité du maintien et du renforcement de la sécurité des circulations, au sein de la SNCF et des Entreprises Ferroviaires...
Les revendications de l'UNSA plus que jamais d'actualité !
- Mettre fin au dumping social sauvage entre Entreprises Ferroviaires du secteur !
- Harmoniser un haut niveau social pour l'ensemble des salariés de la branche !
- Acter et pérenniser le renforcement de la sécurité des circulations !
Au sortir d'un mouvement social (SNCF et Entreprises Ferroviaires) ayant rassemblé pas loin de 40% de grévistes, le Ministère de tutelle reste sourd quant à la nécessité impérieuse de règles obligatoires de hauts niveaux, applicables à l'ensemble des Entreprises Ferroviaires. Le Transport et le Ferroviaire en particulier, ne peuvent souffrir de règles de travail en moins disant social, au seul argument du coût agent, bien éloigné des fondamentaux sécuritaires.
RH 00077 Sédentaire / Roulant comme texte de référence !
L'UNSA poursuit son travail et lobbying auprès des parties prenantes, afin que nos textes règlementaires actuels régis par le RH00077, soient pris en référence pour les personnels sédentaires et roulants, quels que soient leurs collèges (exécution, maitrises ou cadres).
L'UNSA revendique dans ce sens, d’envisager un décret de rattrapage permettant de sécuriser et consolider la construction finale.
Les négociations sur la Convention Collective, entre syndicats et UTP (SNCF et Entreprises Ferroviaires), reprennent concernant l'organisation du temps de travail.
L'UNSA-Ferroviaire, seconde force syndicale de la branche, entend porter haut et fort la voix des salariés concernant la défense de l'organisation et des conditions de travail...
La déconstruction est un sujet majeur que l’UNSA-Ferroviaire porte depuis plusieurs années. L'UNSA fait des propositions afin d'édifier des centres de déconstruction avec des process industriels générateurs d’emplois et de rentabilité. Notre premier projet s’est porté sur le site SNCF de Romilly, impacté par une restructuration majeure en termes d’emplois et d’activité...
L'UNSA-Ferroviaire, aidée des universitaires de Troyes, de Nancy et de Bordeaux, a présenté un projet ambitieux à la Direction du Matériel SNCF, à M. VUILLEMIN Maire de Romilly, à M. BONNEFOI Conseiller Départemental, à M. MENUEL Député, à M. ADNOT Sénateur et Président du Conseil Départemental, et confié le dossier complet à Monsieur VIDALIES, Secrétaire d'État chargé des
transports fin février 2016.
Pour la SNCF, la déconstruction est perçue comme une contrainte, une obligation légale et surtout comme un carcan économique ! Les milliers de caisses qui rouillent sur les voies de garage faute d’être réutilisées ou vendues devront être démantelées. Notre projet basé sur l’économie circulaire est une véritable réponse innovante, viable, et rentable à cette problématique. Toutefois, l’intérêt que la SNCF semble porter sur nos propositions, n’est toujours pas concrétisé sur le terrain…
Côté élus locaux, nos propositions ont été bien reçues et suscitent encouragements. Les enjeux économiques sont de taille et nécessitent un appui du Ministère de tutelle pour essayer de desserrer les freins de la SNCF. Monsieur VIDALIES, Secrétaire d'État, est porteur du dossier complet. L'UNSA espère que la SNCF revoit sa copie et dimensionne le site de Romilly, comme d'autres, aux véritables enjeux humains, écologiques, techniques et économiques d’aujourd’hui.
L’UNSA-Ferroviaire continue son offensive tout en osant inlassablement des actions innovantes, dans l’intérêt de l’emploi et de l’écologie, dans la droite ligne de la COP21.
L'UNSA-Ferroviaire et l'ensemble des Organisations Syndicales représentatives à la SNCF, ont appelé les salariés à participer au mouvement social du 9 mars 2016.
Avec un taux national supérieur à 35%* de grèvistes (doublé pour certains secteurs, métiers et régions !), les salariés du Groupe Public Ferroviaire SNCF ont envoyé et exprimé un message fort, quant à leurs inquiétudes, et besoins de réponses concrètes.
Gouvernement, UTP (groupement patronal des Entreprises Ferroviaires) et SNCF se doivent désormais de répondre aux revendications exprimées avec un changement de cap majeur !