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Le Mag 789

789L’Unsa-Ferroviaire au coeur des solutions

Nous venons de vivre un conflit historique. Historique par son objet mais aussi par le déroulé des évènements.
La période que nous vivons aujourd’hui aura des conséquences non encore mesurables pour les années et les décennies à venir.
L’avenir du Ferroviaire et de la SNCF sont au coeur des enjeux.
La loi portant réforme du Ferroviaire du 04 août 2014 prévoit la création d’une branche ferroviaire et donc l’obligation d’ouvrir des négociations entre les acteurs concernés :
Organisations syndicales représentatives et représentants patronaux (opérateurs public et privé).
Cette situation nouvelle, inédite dans notre secteur, a pour vocation de bâtir des socles de réglementations communes applicables à toutes les entreprises du secteur.
Premier gros chantier : la réglementation du travail.
Les discussions ont débuté depuis presque deux ans autour de trois niveaux : Décret Socle – Convention Collective Nationale – Accord d’entreprise.
Dès le début, l’UNSA-Ferroviaire s’est mise en ordre de bataille pour aborder ces trois paliers de façon concomitante. La vision des trois étages en assemblage est indispensable pour mesurer les écarts avec notre réglementation actuelle, le RH00077.
Après des discussions et négociations difficiles, et parfois dans l’impasse, l’UNSA-Ferroviaire a pris ses responsabilités en déposant seule une DCI et ensuite un préavis de grève, avec une grève illimitée à partir du 31 mai 2016 – 19h00. Nous avons été rejoints.
Dans un contexte syndical éclaté, nous avons su impulser une dynamique unitaire même si les préavis n’étaient pas communs.
Les journées des 30/31 mai et 1/2 juin ont été cruciales. Au coeur d’un contexte social complexe et explosif, l’UNSA-Ferroviaire a su imposer sa marque de fabrique : Expertise,
Responsabilité et vision claire des stratégies de chaque acteur.
Pendant que certains s’activaient dans des stratégies politiques dangereuses, et qui laisseront des traces profondes dans notre entreprise, l’UNSA-Ferroviaire obtenait des résultats par des actes forts : validations écrites d’engagements, clarifications de M. VIDALIES sur la trajectoire financière et sur la dette notamment, mais aussi des évolutions sensibles sur la première version de l’accord d’entreprise avec la Direction.
Vous trouverez la chronologie et le détail des faits en pages 4,5 et 6 de ce MAG.
L’UNSA-Ferroviaire a démontré une fois de plus que sa ligne syndicale et ses valeurs ont permis d’obtenir des résultats qui, certes restent à conforter, mais sont bien réels.
L’avenir des cheminots, des salariés du Groupe Public Ferroviaire SNCF et de la Branche est au coeur de notre action syndicale. Le devenir de notre entreprise publique est au centre de nos préoccupations. Nous avons été la seule organisation syndicale à aborder les questions économiques et financières pendant ce conflit en adressant un courrier à M. VIDALIES obtenant réponses et engagements de sa part. La pression a payé.
L’UNSA-Ferroviaire a une vision claire et prospective du ferroviaire.
C’est dans ce contexte que je termine mon mandat.
Depuis 2010, en responsabilité comme Secrétaire Général, je me suis investi sans compter pour que notre organisation syndicale grandisse et devienne un acteur incontournable dans un environnement en pleine évolution.
C’est une grande aventure collective que nous avons vécue ensemble. Je vous en remercie.
Je souhaite à mon successeur autant de bonheurs et de satisfactions que ceux que
j’ai vécus. L’UNSA-Ferroviaire a de beaux jours devant elle.
A nous, collectivement, de créer les conditions de devenir 1ère organisation syndicale dans le Groupe Public Ferroviaire et dans la Branche.

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Le mag 788

788Climat social: La coupe est pleine

Les mois et les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. L’actualité sociale est mouvante et évolutive. Les différents partenaires sociaux et institutionnels jouent leur propre partition, négligeant trop souvent l’intérêt collectif pour des intérêts politiques, individuels et d’appareils.
Dans ce contexte, comment rédiger un édito qui, dès le lendemain, pourrait devenir caduque ?
La réponse est simple. Rester sur les fondamentaux et ne se soucier que de l’intérêt collectif ; pour notre part, défendre tous les salariés de la Branche Ferroviaire, qu’ils soient cheminots à statut ou salariés de droit privé.
Mais une telle affirmation ne serait que vérité de La Palice. Le rôle d’une organisation syndicale ne serait- il pas de défendre les salariés ? Ou c’est à ne plus rien comprendre.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, il n’y a pas plusieurs chemins. La défense des salariés est au coeur de notre action syndicale au quotidien. Nous allons plus loin qu’une simple action revendicative. Sans relâche, nous défendons notre entreprise publique pour qu’elle reste au service de notre pays et de ses concitoyens.
Les débats et les négociations actuels sur la réglementation du travail (Décret socle, Convention Collective Nationale, Accords d’entreprise) entrent complètement dans ce champ de défense des salariés et d’une entreprise publique dans un monde concurrentiel.
Les négociations ne sont pas terminées. Des rendez-vous sont programmés première quinzaine de mai. Lorsque ce « Mag » sera publié, ces séquences de négociation seront soit en cours, soit terminées.
Ces échéances sont cruciales pour la suite. Tous les acteurs de ces négociations, gouvernement compris, devront prendre leurs responsabilités.
Soit nous arrivons à une issue favorable, c’est-à-dire une règlementation du travail de haut niveau, soit nous aboutissons à un constat d’échec… et le pire est à craindre.
Depuis des années, les salariés de la SNCF, touts statuts confondus, sont mis sous pression : réduction des effectifs, conditions de travail dégradées, mal-être au travail….
Aujourd’hui la coupe est pleine. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’une action longue et dure s’engage.
D’ailleurs, les premiers indicateurs me font dire que la situation sociale peut se dégrader plus rapidement que prévu.
La seule alternative pour éviter cette situation, c’est que nous puissions arriver à des accords de haut niveau sur le sujet de la réglementation du travail.
Un seul mot d’ordre : pas de moins-disant social.
C’est le sens de notre action syndicale faite de propositions concrètes. Nous privilégions la négociation. Mais attention, tous les feux sont au rouge. Des échéances sont à l’horizon des mois de mai et juin. Que chacun en prenne conscience et adopte la bonne attitude.
L’UNSA-Ferroviaire assumera ses responsabilités au côté des salariés à statut et de droit privé, du Groupe Public Ferroviaire SNCF et de la Branche Ferroviaire.

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Le mag 787

787Avec l’UNSA-Ferroviaire…
Ne rien lâcher

La période que nous vivons est dense, aussi bien dans notre entreprise que nationalement.
Actualité oblige, une fois n’est pas coutume, je vais débuter mon édito par un sujet national qui fait couler beaucoup d’encre : le projet de loi El Khomri. Les prises de position radicales ou non, les mobilisations successives, parfois les surenchères, démontrent bien que ce sujet est sensible.
Il y a deux méthodes pour aborder un projet de cette ampleur : l’approche politique et/ou l’approche syndicale. L’une et l’autre sont souvent liées, mais mon propos ne s’arrêtera pas en chemin car ce serait limiter l’analyse sous un angle binaire. La réalité est plus complexe.
Ce texte apporte des améliorations dans certains domaines mais sur le fond reste très dangereux, par exemple sur les questions du référendum et des heures supplémentaires. Il y a des sujets qui fâchent et qui ne sont ni acceptables ni négociables.
Sans vouloir entrer dans une analyse de ce projet, la problématique qui se pose est simple : retrait complet ou amendements de fond ?
Il serait hasardeux d’y apporter une réponse tranchée. Les deux positions se justifient.
L’UNSA a de vraies contre-propositions demandant le retrait pur et simple de plusieurs propositions reprises dans le projet, par exemple le référendum. Ce qui n’est pas le cas de l’organisation syndicale qui a défendu ce projet gouvernemental avec zèle.
La démarche de l’UNSA est tout autre que celle de l’accompagnement et du soutien inconditionnel de certains à ce projet de loi, au-delà des apparences et de certaines gesticulations de circonstance. Une seule voie pour l’UNSA : responsabilité, pragmatisme et indépendance vis-à-vis des politiques.
Et surtout… ne rien lâcher.
Je reviens sur les sujets internes aussi nombreux que potentiellement conflictuels.
Modernisation du Dialogue Social avec un projet d’accord en discussions, salaires et pouvoir d’achat, emplois, conditions de travail,… et bien évidemment le gros dossier du moment : l’organisation du travail avec le Décret socle, les négociations de la Convention Collective Nationale et celles des accords d’Entreprise.
Un sacré package avec des enjeux majeurs...
On pourrait aussi y ajouter les négociations sur un accord Intéressement sur le périmètre de l’EPIC SNCF (appelé aussi EPIC de tête). A ce propos, les cheminots, les salariés des EPIC Mobilités et Réseau verront cette année les premiers effets de la mise en oeuvre des accords Intéressement signés l’année dernière notamment par l’UNSA-Ferroviaire et refusés par la CGT et SUD-Rail, à savoir le versement d’une somme qui ne sera pas négligeable. Les cheminots, salariés de l’EPIC SNCF percevront également une somme, grâce à l’UNSA-Ferroviaire qui avait lancé une pétition nationale au nom de l’égalité sociale des cheminots et salariés du Groupe Public Ferroviaire SNCF.
L’UNSA-Ferroviaire obtient des résultats par une approche pragmatique et déterminée.
Les organisations syndicales ont un rôle majeur pour aborder avec responsabilité tous les sujets évoqués.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, la ligne est claire : Ne rien lâcher.

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Le Mag 807

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