Droit de réponse !
L’UNSA n’a pas pour habitude de répondre à ses détracteurs en plénière mais les attaques incessantes basées sur des raccourcis et amalgames nous ont conduit à préciser certaines choses dans notre déclaration liminaire.
L’UNSA n’a pas pour habitude de répondre à ses détracteurs en plénière mais les attaques incessantes basées sur des raccourcis et amalgames nous ont conduit à préciser certaines choses dans notre déclaration liminaire.
Lors de cette réunion plénière de rentrée du CE, vos élus auront été consultés sur pas moins de 3 sujets, dont le détail est dans les pages intérieures. Ci-dessous notre déclaration liminaire :
Vendredi 21 août 2015 à bord du train Thalys N°9364 effectuant la liaison Amsterdam-Paris, a été déjoué un acte qualifié de terroriste. Sans le sang-froid et les réactions héroïques de passagers, le bilan aurait pu être très lourd.
Ceci rappelle que notre environnement sociétal et des transports en particulier, sont potentiellement exposés à des menaces de tout ordre. Ce dimanche 23 août 2015, la SNCF communique de nouvelles mesures de sûreté :
1. Extension dès le 01 septembre 2015 du numéro vert 3117, permettant à chacun de signaler un fait anormal, voire inquiétant, en gare ou à bord d'un train,
2. signalétique renforcée,
3. renforcement des patrouilles à bord des trains,
4. contrôle des bagages aléatoire à l'étude.
L'UNSA-Ferroviaire prend acte de ces annonces.
L'UNSA-Ferroviaire déplore la polémique déclenchée envers le personnel de bord Thalys, qui a appliqué les procédures règlementaires avec professionnalisme.
L'UNSA-Ferroviaire en appelle aux pouvoirs publics et au Ministère de l'Intérieur, afin de renforcer la surveillance et les contrôles des emprises ferroviaires.
L’été est toujours propice aux mauvaises surprises. Ainsi on apprend par une dépêche AFP du 24 juillet 2015 qu’un appel d’offre SNCF va être lancé pour déconstruire les 104 rames TGV A.
Cette annonce a de quoi perturber encore plus les agents du Domaine Matériel, même si pour Romilly d’autres charges de démantèlements sont annoncées. L’annonce ne rassure pas l’ensemble des Technicentres industriels, visiblement la concurrence est aussi sur le démantèlement alors que la charge de rénovations manque. C’est incompréhensible !
A quoi joue la SNCF ? Elle réalise la déconstruction au Mans par des cheminots, elle filialise à Culoz et elle donne au privé à Chalindrey.
L’UNSA-Ferroviaire s’insurge contre la logique industrielle d’externalisation concernant la déconstruction. La déconstruction est une industrie en devenir et créateur d’emplois et pas un lot de consolation.
La SNCF doit se positionner clairement. L’UNSA fait des propositions concrètes :
L'UNSA-Ferroviaire est aux côté des cheminots du Matériel qu'ils soient à Romilly, Oullins, Bischheim ou ailleurs.
Le démantèlement est une opportunité pour les cheminots, c'est une tâche noble et économiquement rentable.
Nous terminerons cette déclaration en formulant un vœu. Suite à la dénonciation d’un accord, pourtant équilibré, par 2 Organisations Syndicales, la Direccte (Inspection du travail) va décider de l’organisation administrative de nos CE. Outre ce cadre purement administratif, sa décision va également impacter l’emploi et les conditions de travail des quelques 2000 salariés des CE/CCE.
Nous faisons donc le vœu que la Direccte entendra le positionnement exprimé par l’UNSA-Ferroviaire en faveur de notions fortes, pour l'ensemble des salariés, à savoir : Proximité, territorialité et cohésion sociale.
Les futurs CE doivent pouvoir exercer leur rôle économique et de gestion des Activités Sociales (plus de 100 Millions d'€ au global) de manière structurée sur des bassins d'emplois cohérents.
L'Inspection du Travail rend sa décision le 10 septembre 2015. L'UNSA-Ferroviaire communiquera alors les incidences de celle- ci pour tous les salariés. Un dicton dit qu’il faut attendre le soir pour juger si la journée fut belle. Nous allons donc attendre mais il n’en reste pas moins qu’il aurait été bien préférable de rester seuls maitres de notre destin.
Ce 26 mai 2015, certains élus, membres de délégations plus soucieuses de mettre des bâtons dans les roues des élus UNSA que de l’intérêt des Cheminots ont dépassé les bornes.
Retour sur les faits :
Ce 26 mai au matin, c’est la troisième année consécutive que le budget prévisionnel des Activités Sociales (AS) n’est pas validé. Les élus en responsabilité ont pourtant présenté un budget prévisionnel de –153 282€ sur la base de propositions de la commission budgets (constituée de membres UNSA mais aussi CGT, CFDT et SUD- Rail).
Pourtant, certaines délégations ont déclaré en séance plénière que ce budget prévisionnel n’était pas assez ambitieux, pour d’autres au contraire, celui-ci était trop déficitaire (alors même qu’ils avaient validé un budget à –248 340€ il y a 3 ans). Honnêtement, le vote du budget prévisionnel des AS est devenu un simple jeu de posture syndical qui n'obéit, malheureusement, à aucune autre logique.
Toutefois, sous l’ancienne mandature (avec un CE alors géré par la CGT), une motion permettait de déléguer au bureau du Comité la gestion courante des AS afin de ne pas pénaliser les Cheminots et leurs ayants droits. Cette motion ayant fait ses preuves, le secrétaire (UNSA) l'a donc proposé à nouveau. Mais cette fois, les élus des délégations FO, CGT et SUD-Rail ont souhaité porter au vote une motion bien plus restrictive. Malgré la mise en garde du Président des Activités Sociales (UNSA) sur les risques de blocage pesant sur les Activités Sociales, ces élus ont tout de même voté la motion à l'initiative de la délégation CGT.
Les élus UNSA à la tête du CE n'ont aucun intérêt à bloquer son fonctionnement, bien au contraire. Mais qu'en est-il des autres ?!
La bonne question est à qui cela profite ?
Assurément pas aux Cheminots et au personnel du CER !!!
Résultat du vote de la motion proposée par le secrétaire (UNSA) :
5 POUR (4 UNSA, 1 CFDT)
7 CONTRE (3 FO, 3 CGT, 1 SUD)
Résultat du vote de la motion "restrictive" proposée à l'initiative de la délégation CGT :
7 POUR (3 FO, 3 CGT, 1 SUD)
5 CONTRE (4 UNSA, 1 CFDT)
Les votes étant pris à la majorité des présents, la motion "restrictive" a été adoptée. En conséquence, dès l’après- midi de la réunion CE, les dépenses urgentes des prochaines semaines voir du lendemain (repas des enfants de l’ALSH à Bischheim, fête de Noël, sorties, etc...) ont été soumises au vote par le Président des AS. Si FO nous a demandé d’arrêter de "blaguer", cela montre bien que, comme la CGT et SUD-Rail, ils n’avaient pas mesuré les conséquences de leur décision...
A noter également qu’au moment de ces votes, seuls 11 élus (dont 6 de l’UNSA) sur les 24 étaient encore présents à 17h45...
Les élus UNSA, quant à eux, feront tout leur possible pour que les Cheminots et leurs ayants droits ne soient pas les otages de décisions irresponsables d’élus dont le seul but est de nuire à l'UNSA.
Bon à savoir: Notre Comité enregistre les débats, les réunions plénière donnant lieu à un procès-verbal, chacun est en mesure de vérifier la véracité des faits.
Suite à la consultation du CCE, notre CER était consulté sur la mise en œuvre de la réforme du ferroviaire sur son périmètre. Nous ne nous attarderons pas sur les déclarations de certaines organisations syndicales qui ont fait de cette instance une tribune politique. Nous ne reviendrons pas non plus sur leurs propos désobligeants envers les syndicats qui ne partagent pas leur position.
Pour rappel, la CGT avait appelé les Cheminots à faire grève le jour de la consultation du CCE le 10 mars dernier. Pour autant, c'est en toute sérénité que la délégation nationale CGT avait siégé et validé par son vote cette consultation sur la réforme du ferroviaire. Chacun tirera les conclusions de cette attitude envers les Cheminots.
Au niveau régional, le refus de la délégation CGT de participer au vote a été "motivé" par l'action en justice de 3 CE (Paris Est, Paris St Lazare et Fret) qui contestent la procédure de consultation. Pour information, cette action était déjà engagée avant le CCE du 10 mars et ne suspend pas le processus de consultation.
Autre information, aucune question n'a été posée sur le sujet de la réforme depuis l'envoi, en octobre 2014, des documents relatifs à cette consultation sur notre région. En totale incohérence, les élus CGT, SUD-Rail et FO ont décidé d'engager l'argent de votre CE (en frais d'avocat) pour répondre à cette action en justice de ces 3 CE "pilotés" par la CGT.
La réforme est, pour certains syndicats, responsable de tous les problèmes de la SNCF. C'est à croire que tout allait bien avant cette réforme ! C'est en particulier le cas de FO qui revendique même l'abrogation de la loi du 4 août mais ne propose aucune alternative face à la réalité du ferroviaire. Nous sommes donc avec FO, très loin du réformisme combatif...
Devant cette réforme, il est nécessaire que l'entreprise prennent ses responsabilités, mais aussi les Organisations Syndicales qui ne peuvent ignorer ni le monde réel, ni le contexte législatif dans lequel vit le transport ferroviaire. Sans cette prise de conscience, l'UNSA Ferroviaire craint que le syndrome FRET ne touche l'ensemble de l'EPIC Mobilités, et par conséquent, à plus long terme, l'ensemble du Groupe Public Ferroviaire.
C'est pour ces raisons que l'UNSA Ferroviaire prendra, une fois de plus, ses responsabilités dans les négociations à venir avec comme seul objectif, l'intérêt de tous les salariés cheminots.